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Hypervigilance, stress, sur-anticipation : comprends ton système nerveux et 3 pratiques (simples & douces) pour retrouver ta sécurité intérieure

Tu vis (presque) en alerte permanente ?


Tu anticipes tout, ton corps scanne l’environnement en continu, tu te sens “trop” ou “pas assez”, et ton esprit imagine tous les scénarios possibles… Ce n’est pas “dans ta tête” : c’est ton système nerveux qui s’est habitué à rester en mode protection. Bonne nouvelle : ça s’apprend à s’apaiser. Commençons par comprendre ce qui se passe, puis je te guide à travers 7 pratiques simples et douces pour revenir à l’intérieur, là où naît la sécurité.


Comprendre (simplement) ton système nerveux


Ton système nerveux autonome régule sans cesse ton niveau d’activation :

  • Sécurité / “zone neutre” : tu te sens présente, posée, disponible pour réfléchir et créer.

  • Activation (fight/flight) : accélération, tension, agitation mentale, irritabilité ou fuite.

  • Inhibition (freeze/fawn) : coupure, fatigue extrême, difficulté à décider, hyper-adaptation.

Avec le temps, des expériences de stress ou d’imprévisibilité peuvent rétrécir ta “fenêtre de tolérance” : ton corps déclenche l’alarme plus vite, plus fort, plus longtemps. L’hypervigilance, c’est quand le radar interne reste allumé en continu.


D’où vient un système nerveux en hypervigilance ?


1) À la base : un mécanisme normal… qui s’est sur-activé


Ton système nerveux autonome sert à te protéger. Quand il perçoit une menace (réelle ou supposée), il active le mode alerte (sympathique : adrénaline, cortisol) ou le mode inhibition (dorsal : « je me coupe pour tenir »). Avec le temps, le seuil d’alarme peut baisser : l’alarme sonne trop vite, trop fort, trop longtemps. C’est l’hypervigilance.


2) Les racines fréquentes (souvent combinées)


  • Stress aigu ou traumatisme

    Accident, agression, rupture brutale, situation de danger.

    Le cerveau associe alors très vite des signaux (bruit, odeur, lieu, ton de voix) à « danger » et reste en surveillance.


  • Stress chronique et charge allostatique

    Pression au travail, charge mentale, insécurité financière, conflits répétés.

    Le corps ne trouve jamais la phase « tout est fini, tu peux récupérer » → usure du système de stress (on parle de charge allostatique).


  • Enfance imprévisible ou insécure

    Caregiving incohérent (chaud/froid), parentification, hyper-adaptation, moqueries, critiques.

    L’enfant apprend : « je dois tout anticiper et scanner pour rester en sécurité ». Ce style d’attachement anxieux peut perdurer.


  • Manque de co-régulation

    Isolement, entourage anxieux ou hyper-réactif.

    Le système nerveux se règle avec les autres ; sans modèles calmes et prévisibles, le nôtre reste haut.


  • Biologie & santé

    Sommeil insuffisant, douleur persistante, inflammation, carences (ex. fer, B12), troubles thyroïdiens, variations hormonales (cycle, post-partum, périménopause).

    Stimulants (caféine élevée), alcool (effet rebond nocturne), certains médicaments.


  • Environnement moderne sur-stimulant

    Notifications, urgence permanente, info anxiogène, multitâche, absence de « fin de journée ».

    Le cerveau n’obtient plus ses signaux de clôture → il reste en mode veille active.


Comment l'hypnose peut apaiser le stress ?


Concrètement, l'hypnose permet d'aller calmer le corps et les émotions pour rentrer en contact direct avec elles. C'est un état de concentration détendue (différente du sommeil) où l'attention se tourne vers l'intérieur. Cet état va permettre de ralentir les pensées, installer une sensation de calme et de sécurité intérieur. Grâce à l'hypnose, l'inconscient va pourvoir expérimenter ces états et sera capable par la suite, de les recréer plus facilement dans la vie de tous les jours.


6 bénéfices que mes clientes observent souvent


  1. Corps qui se relâche plus vite (nuque, mâchoires, ventre).

  2. Réveil nocturnes qui diminuent, endormissement plus facile.

  3. Moins de ruminations et d’anticipations catastrophes.

  4. Limites plus nettes et demande d’aide plus facile.

  5. Présence en réunion / en famille plus stable.

  6. Sentiment de sécurité intérieure qui devient la nouvelle base.


3 pratiques concrètes (simples & douces) pour élargir ta zone de sécurité


1) Cohérence cardiaque “365” (5 min)


Pourquoi : elle synchronise respiration et rythme cardiaque, signale au cerveau que “tu es ensécurité”.

Comment : 3 fois/jour – 6 respirations/minute – 5 minutes. Inspire 5 secondes, expire 5 secondes.

Astuce : associe-la à des moments fixes (réveil, après-déjeuner, fin de journée).


2) Ancrage sensoriel 5-4-3-2-1 (2–3 min)


Pourquoi : ramène l’attention dans le réel, ici et maintenant.

Comment :

  • 5 choses que tu vois

  • 4 choses que tu touches

  • 3 sons que tu entends

  • 2 odeurs

  • 1 saveur / ou 1 respiration profonde

Astuce : fais-le discrètement dans les transports, au travail, avant un rendez-vous.


3) Micro-mouvements somatiques (1–2 min)


Pourquoi : le stress est physiologique ; bouger aide à “décharger”.

Comment :

  • Grounding : pieds au sol, pression légère des orteils contre le sol.

  • Shaking : secoue bras/épaules 30–60 secondes, puis relâche.

  • Pendulation : alterne intentionnellement tension (5 s) → relâchement (10 s), 5 cycles.

Astuce : fais-le en musique, c’est plus naturel.


4) Auto-hypnose “Lieu sûr” (5–7 min)


Pourquoi : créer une référence interne de sécurité à réactiver dès que nécessaire.

Comment :

  1. Assieds-toi, 3 respirations lentes.

  2. Imagine un endroit où tout est calme (réel ou imaginaire).

  3. Observe couleurs, sons, température ; ressens la sécurité dans ton thorax/ventre.

  4. Ancre ce ressenti : serre doucement pouce-index pendant 5 secondes.

  5. Répète 3 fois. À chaque besoin, refais le geste “ancre” pour retrouver l’état.



 
 
 

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